Le Botox vaginal, utilisé pour le traitement du vaginisme, est une intervention visant à résoudre un problème de contraction involontaire et incontrôlée des muscles périnéaux autour de la moitié inférieure du vagin lors de tentatives de pénétration, rendant ainsi les rapports sexuels impossibles. Cette condition est souvent d’origine psychologique et peut persister malgré divers traitements, y compris la psychothérapie.
Le principe de la toxine botulique, ou Botox, consiste à injecter cette substance dans le périnée à forte concentration pour affaiblir les muscles péri-vaginaux, ce qui permet la pénétration. La toxine botulique agit en bloquant l’action des muscles dans lesquels elle est injectée.
Ce traitement est destiné aux femmes souffrant de vaginisme, mais il est essentiel qu’elles soient prêtes à être approchées par leur partenaire, car la peur physique des rapports peut rendre le traitement inefficace. Lors de la consultation préalable, un examen clinique gynécologique et sexologique est effectué pour évaluer la condition de la patiente.
Le traitement du vaginisme par la toxine botulique est généralement réalisé en clinique avec une anesthésie locale et sédation. Les injections sont effectuées de chaque côté de la vulve dans les muscles releveurs pubo-rectaux et bulbo-spongieux. Une résection de l’hymen peut également être associée au traitement.
Après l’injection, la patiente ne ressent généralement aucune gêne ni douleur, et les effets de la toxine botulique commencent à se manifester après 5 à 10 jours. Les rapports sexuels peuvent être envisagés à partir de ce moment, mais il est essentiel de les entreprendre dans les 3 mois suivant le traitement, car la musculature ne résiste plus à la pénétration. La patiente bénéficie d’un suivi médical et sexologique compris dans le devis.
En conclusion, le traitement du vaginisme par la toxine botulique est une option fiable qui peut donner d’excellents résultats tant sur le plan fonctionnel que psychologique, pourvu que les patientes soient bien sélectionnées et qu’elles suivent les instructions du chirurgien.